soit les trois quarts de la population, n'ont pas accès à de l'eau potable, même si le pays détient plus de la moitié des réserves d'eau douce d'Afrique, sans compter le fleuve, les rivières et les lacs.
Les conflits, la dégradation de l'environnement, l'urbanisation et le manque d'investissements dans les infrastructures ont gravement affecté la disponibilité en eau potable dans ce pays.
Les efforts fournis jusqu’à présent semblent se concentrer davantage sur les problèmes liés aux carences d’eau dans les villes. En effet la RDC a un des taux de croissance urbaine les plus rapides dans le monde et cela ne s'accompagne pas de services en eau et en assainissement adéquats.
Mais la très grande majorité des Congolais vivent dans des villages et vivent cette réalité d’une manière encore plus dramatique que dans les villes. Selon une étude de l’UNICEF, un enfant vivant dans un village congolais a quatre fois plus de chances de boire de l'eau contaminée que quelqu'un enfant vivant en zone urbaine. La même étude de l’UNICEF a attiré l'attention sur environ 37 millions de résidents ruraux en RDC, qui risquent de contracter des maladies dûes au fait qu'ils n'ont pas d'autre choix que de puiser de l'eau non traitée directement dans les rivières ou les lacs qui sont susceptibles d'être contaminés.
L’ADK voudrait contribuer à résoudre ce problème en construisant des puits d’eau potable dans les villages les plus dépourvus et les plus exposés à toutes sortes de maladies. Car le manque d’accès à l’eau potable comporte les risques de contamination qui sont responsables de nombreuses maladies notamment le choléra, la diarrhée, la poliomyélite ou la fièvre typhoïde pourtant évitables.
REALISATIONS
L’ADK qui a déjà réussi forer 10 puits d’eau potables et aménagé 5 autres dans quelques villages de la RDC, voudrait bien collaborer ou créer des partenariats avec toutes les personnes ou Associations sans but lucratif oeuvrant dans ce domaine.